Le premier moment a été consacré à une réflexion sur les objectifs du SPG afin de construire une mémoire collective de ce à quoi il a servi et de ce à quoi nous voulons qu’il serve à l’avenir. Les réflexions les plus profondes ont porté sur le fait que le SPG est un outil d’autonomie qui aide les familles paysannes à se sentir plus à l’aise dans leur travail, de reconnaître l’importance du travail réalisé par le/la paysan/ne agroécologique et de permettre aux clients de le voir et de le valoriser. Le SPG permis de renforcer les registres des activités agricoles dans chaque ferme et d’intégrer la famille autour des visites d’évaluation du SPG.

L’intégration de la famille autour des visites et la dynamique intergénérationnelle ont permis de renforcer le sentiment d’appartenance aux cultures, à l’environnement et à la société. 

Il a également été un outil important pour renforcer et mesurer l’engagement organisationnel.

La deuxième étape a été la construction d’une carte de « La ferme de mes rêves », un exercice qui permet à l’agriculteur/trice de rêver et de croire en son processus agroécologique à long terme, ainsi que d’assumer la responsabilité de la réalisation sur sa ferme de tous les objectifs d’amélioration qu’il propose, en les visualisant de manière créative.

Il existe un intérêt croissant pour l’adaptation des fermes à l’accueil des visiteurs, renforçant ainsi leur composante agrotouristique.

Un tour du champ a été effectué pour reconnaître sur le terrain comment les améliorations seront mises en œuvre. 

Il convient de noter que même si bon nombre de ces objectifs nécessiteront d’importants investissements à long terme, il ne s’agit pas d’une limitation pour chaque paysan/ne qui doit rester convaincu que, grâce à ses efforts et le soutien de l’association, il sera en mesure de réaliser ses rêves.